DEFINITION DE L 'ENVELOPPE EXTERIEUR
La fonction fera usage de définition
L’enveloppe extérieure doit pouvoir répondre aux sollicitations climatiques et environnementales précédemment énoncées.
Pour ce faire, l’enveloppe, son architecture et tous ses constituants doivent :
- contrôler le climat local, c’est-à-dire :
- - l’eau sous toutes ses formes, l’air et le vent ; - la chaleur ;
- - le rayonnement solaire ;
- - les variations de température ;
- contrôler l’environnement, c’est-à-dire :
- les bruits aériens extérieurs ;
- la lumière et les vues en général ;
- remplir éventuellement d’autres fonctions telles que :
- - le contrôle des points sensibles tels que les accès ;
- - la maîtrise des agressions diverses, notamment le feu, les effractions, .... ;
- - la résistance aux charges (fonction structurale) ;
- - la fonction visuelle et “d’aspect”.
DEFINITION DE L’ISOLATION THERMIQUE
L’accroissement de la résistance thermique d’une paroi, due à l’apport d’une isolation thermique :
- freine le passage de la chaleur ;
- maintient la surface intérieure des parois à une température suffisamment élevée pour atteindre la température de confort, sans devoir chauffer exagérément l’air ambiant.
Ceci induit une réduction des dépenses d’énergie de chauffage (qui représente près de 80 % de la consommation d’énergie d’un ménage).
Cette diminution de consommation a un rôle immédiat sur l’environnement, vu que l’utilisation des combustibles fossiles libère des quantités de CO2.
Les différents facteurs influencant les consommations énergetiques du bâtiment
- Les pertes par transmission
Ce sont toutes les pertes de chaleur au travers des parois. La quantité de pertes est liée à la qualité de l’isolation thermique et à la compacité du bâtiment. • Les pertes par ventilation Ce sont toutes les pertes par infiltration ou aération qui sont dues à la ventilation intensive (par ouverture des fenêtres et des portes) et qui proviennent également de l’inétanchéité de l’enveloppe chauffée et du système de ventilation (qu’il soit naturel ou mécanique). - Les apports internes
On estime qu’en ce qui concerne les appareils d’éclairage ou tout autre appareil électrique, de 85 à 95 % de l’énergie électrique utilisée est convertie en chaleur et que, par occupant effectuant un travail léger, la quantité d’énergie varie de 100 à 120 Watts. • Les apports extérieurs Le rayonnement solaire (direct et diffus) réchauffe les parties opaques de l’enveloppe qui, par conduction, diffusent cette chaleur à l’intérieur du bâtiment. C’est par effet de serre au travers des parois vitrées et translucides que les gains sont les plus importants.